La publicité alimentaire et la représentation de l'individu en 1950-60 et aujourd'hui.





Dans le but d'inciter à consommer, un spot publicitaire ne sera pas érigé de la même façon en fonction du groupe d'âge quelle cherche à convaincre. Le fait de miser sur tel ou tel aspect de la publicité va capter plus ou moins l'attention de l'individu.



          Cependant entre 1950-1960 et aujourd'hui la publicité ne cible pas les mêmes groupes et pas pour les mêmes produits. La période 1950-1960 s'inscrit dans le baby boom donc il y a un intérêt majeur pour les nouveaux nés. Par conséquent les jeunes parents sont d'avantage exigeants sur le choix de leurs alimentation ainsi que celle de leurs nouveau-né. Ils s'orientent d'avantages vers des produits sains et avec une qualité nutritive supérieure.








          Les deux affiches publicitaires ci-dessus ont été réalisées par la marque pam-pam en 1962, à visée des jeunes enfants et de leurs jeunes parents. En effet, la marque prône les bienfaits du jus de fruit en misant sur son aspect "naturel" car celui-ci vient "directement du fruit à votre verre". Dans la première image, un petit garçon et son père semblent très heureux et complices grâce à ce jus de fruit si naturel. Dans la seconde, on y voit un enfant en bas-âge qui   boit le jus d'orange assez précipitamment, ce qui nous fait penser que celui-ci est très bon au goût.

          De nos jours, suite au conséquentes innovations depuis ses dernières années les consommateurs les plus influents sont les adolescents et les retraités. Aujourd'hui la société de consommation s'est attaquée de beaucoup plus près aux adolescents qui sont de plus en plus nombreux, et influencent de plus en plus la consommation. Ces derniers occupent une place centrale au sein de la famille et donc influencent largement les achats alimentaires. Ils sont sensibles aux publicités qui leurs ressemblent, qui les représentent.
L'autre groupe d'âge de plus en plus visé par les publicité alimentaire sont les personne âgées, mais plus particulièrement les retraités. Ceci est en partie dut à l'augmentation de l’espérance de vie. En effet, les personnes retraités se préoccupent de leurs santé car ils ont consciences des problèmes de santé qui surviennent avec l'âge tel que le cholestérol, les maladies cardio-vasculaires ou encore l'ostéoporose.
Image tirée d'un spot publicitaire Danone, 2008.
          La publicité ci-contre présente une publicité pour un yahourt Danacol, de la marque Danone. Elle présente ce produit comme favorisant la réduction du cholésterol si il est consommé sur une base quotidienne.

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Dans la publicité des années 1950-60 comme celle d'aujourd'hui, il y a une façon similaire d'utiliser les classes sociales. Celles-ci sont tournées en dérision, spécialement lorsque l'on utilise comme modèle la bourgeoiserie   ou même des personnes riches.Car on remarque que dans les publicités alimentaires communes les classes sociales représentées ne sont ni trop riche (donc pas de PCS cadre) ni trop pauvre (pas d'ouvriers par exemple). On doit surtout cela a l'uniformisation des modes de vie car, en effet les inégalités se font de moins en moins présentes. Ainsi la classe moyenne est la principale figurante dans la publicité, pour que chacun s'y retrouve plus ou moins sans se sentir sur ou sous-estimé.

Publicité "L'huissier" de Bordeau Chesnel, 1969
Publicité "Le Safari" de Bordeau Chesnel, 2007 

          Ci-dessus nous avons deux publicités de la marque Bordeau Chesnel pour leurs rillettes de porc. La phrase culte "Nous n'avons pas les mêmes valeurs" est utilisée dans chacune de leurs publicité. Ce slogan est une donne l'image d'une marque qui offre des produits de qualité supérieure. Elle présente ces rillettes comme un produits d'exception, et dans les publicités, les gens qui n'en possèdent pas "n'ont pas les mêmes valeurs" et sont donc inférieurs.